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. | Sujet: William Smith Ven 6 Mai - 15:48 | |
| William Smith IdentityCard Quel étrange personne que ce William Smith ! Du haut de ses 27 années, il arrive toujours à étonner comme le ferait un enfant ! En même temps, c'est chose facile quand on est une créature et plus particulièrement un loup-garou. Mais bon, ce n'est pas un mauvais bougre pour autant ! La preuve: il adore les humains ! Quoique, la nuit, il préfère les croquer... En tout cas, même si il n'est pas de nature flemmarde, notre grand méchant loup n'a aucun travail. En même temps, vu les pauvres études qu'il a suivit, il ne serait pas utile à grand chose.. Yourmind Caractères Chez william, ce qui pourrait être pris pour de l’arrogance ou encore du mépris n’est en fait que de la timidité. Eh oui, notre loup est loin d’être hautain, au contraire. Peu sûr de lui-même, il a toujours peur de faire un faux pas ou de sortir une idiotie plus grosse que lui dans une conversation. Il faut dire qu’il ne sait pas vraiment comment s’y prendre avec les gens, étant loin de la civilisation ! Mais n’allait pas non plus croire que cette grande asperge fuit par tous les moyens le moindre contact avec un être humain ! Non, il n’est pas timide à ce point… Même si la discussion n’est pas son fort, si quelqu’un lui adresse la parole il ne prendra prenant ses jambes à son cou. Puis, il peut très bien se contenter d’écouter quelqu’un parler, ce qu’il aime beaucoup, il faut le préciser. Certains disent que le silence est d’or, mais pour William il ne vaut pas plus qu’un penny. A vrai dire, il n’y a que ce son silence qu’il apprécie. Sa timidité le rend donc assez doux et calme en général, ce qui ne l’empêchera tout de même pas de temps à autres de jouer les jeunes chiens fous. Après tout, il n’est pas quelqu’un qui se prend au sérieux, il n’a donc rien contre un peu d’amusement. C’est d’ailleurs quand il joue qu’on peut voir son côté le plus extravertie, mais aussi le plus…Animal ? Disons qu’il aime bien courir, se dépenser. Demandez-lui de participer à une partie de chat perché et il sera le plus heureux des hommes. Ou alors, comme tout canidé qui se respecte, il sera toujours partant pour une petite bagarre contre un des siens pour s’affirmer et à la fois jouer. Par contre ne lui demander pas de s’amuser avec délicatesse, c’est mission impossible. Ah lala…C’est qu’il devient bien moins réservé quand il joue… A croire que la bête qui est en lui peut l’influencer, même sous sa forme humaine. Parlons-en d’ailleurs de ce côté bestial qui vit en William. Pour lui, c’est une plaie, un fardeau, un mal dont il cherche en vain un antidote. Il faut dire que ce n’est pas une partie de plaisir de se transformer tous les soirs en énorme machine à tuer et à détruire. Certain accepte leur condition, mais pas monsieur Smith. Il s’accroche désespérément à son humanité qu’il a pourtant perdue depuis bien longtemps. Tout ce qu’il peut faire contre « la bête » - comme il l’appelle – il le fait. Il va même jusqu’à se priver de sommeil pour lutter toute la nuit contre sa malédiction. Mais le monstre et coriace ! Il veut toujours diriger, s’imposer, prendre le contrôle de son corps. Elle est plus forte bien entendu, plus féroce aussi, grognant toujours plus fort pour faire entendre sa voix. C’est un autre qui pourtant n’est autre que lui que William porte dans son corps, au plus profond de son être et de son âme. La bête l’a marqué, et il ne le laissera jamais tranquille. Il est un peu comme ce côté sombre que chacun a en soi. Une sorte d’être malfaisant que le diable aurait déposé en nous, par une petite incision, à notre naissance. Nous avons la capacité de le faire taire, mais il semblerait que chez les lycanthropes, cet « être » soit incontrôlable. C’est cette partie de lui, qu’il considère comme une malédiction dont william à peur. Par la faute de cette bête, de ce loup démoniaque, il s’impose un exil loin de Waldon Creek de sorte à ne pas être pourchassé et à ne pas avoir de contact avec ceux qu’il pourrait considérer comme des proies. En ce qui concerne son territoire –encore un instinct animal- il aime le partager seulement avec ceux qu’il a jugé apte a y entrer. C’est-à-dire : peu d’homme et de créature. Eh oui, un peu à la façon d’un chien qui protège son territoire, William est très jaloux des autres « mâles ». Après tout, un homme est bien plus dangereux que n’importe quelle bête féroce quand il le veut. M. Smith est donc un gentleman sans le vouloir. Poli avec les dames, quoiqu’un peu fuyard, il les laisse vagabonder sur son terrain tout en les surveillant tout de même. En revanche, quand la nuit commence à tomber, la loi est la même pour tous : interdit de trainer dans les bois. On ne sait jamais, le loup pourrait y être et vous manger. Physique William a comme qui dirait un physique « neutre ». Il est agréable à regarder, mais on ne se retourne pas pour autant sur son passage. Il faut dire, à par ses yeux d’un bleu extraordinairement clair, tout le reste des « couleurs » du lycanthrope ont comme perdu de leur éclat avec le temps, la saleté et son affreuse hygiène de vie…Et hygiène tout court. En effet, on ne peut pas dire que William soit un homme maniaque de propreté et cela se voit même sur son visage blême. Sa peau grisâtre et recouverte de poussière, de terre et de petites griffures. Quant à ses cheveux, ils ne sont pas mieux ! Eux qui étaient d’un blond flamboyant durant l’enfance du jeune homme, ils sont maintenant d’une couleur terne, presque sans reflet ou éclat, et sont sans cesse en bataille, mal coiffés. Sa tignasse n’a pas non plus souvent été coupée ! Mi-longue, elle atteint presque les épaules de William ! Les mèches rebelles, loin d’être matées par un coup de peigne, viennent même cisailler le visage du loup-garou ainsi que son front– qu’il tente tant bien que mal de dégager. Son visage n’est pas laid, mais la saleté à abimé sa beauté. Seules les deux petites perles bleues qui lui servent de pupilles ont su garder l’éclat de leur beau jour. Jamais on a vu parrure plus gracieuse que ces yeux- là ! Quant à sa physionomie, eh bien on ne peut pas dire que William ai été mal fait ! Eh oui ! Être lycan n’a pas que de mouvais côtés, ça apporte un peu de muscle ! Mais le jeune homme, malgré un corps assez plaisant, reste plutôt maigre. Les côtes saillantes, les doigts fins, la faim se lit partout chez ce garçon. Pauvre loup qui ne mange pas à sa faim ! Pauvre diable qui n’ose même pas mendier pour un morceau de pain ! Mais va, les lapins qu’il peut trouver dans la forêt lui permettent de tenir debout. Les quelques repas de chair fraiche qu’il fait sont salvateurs. Mais il y a quelques détails, un je ne sais quoi à la fois attirant et répugnant chez cet homme. Les dames apprécient ces petits défauts autant qu’elles les détestent. Si vous regardez bien, sous les quelques mèches de cheveux ocres, vous pourrez apercevoir deux petites choses pointues. Ce sont ses oreilles ! Non, il ne les a pas taillé en pointe, elles sont comme cela depuis sa transformation. Puis, il y a aussi ses ongles : longs et, eux aussi, pointu ainsi que jaunit par la saleté. Il semble sortir des doigts des doigts de William de la même façon que le ferait une griffe. C’est-à-dire qu’un peu de peau recouvre les côtés de ses ongles répugnants, un peu comme chez les animaux. Hé…Tout cela est bien charmant… Mais passons au reste, voulez-vous ? La tenue vestimentaire de William est loin d’être originale ! Blanc et noir sont les deux couleurs qui la composent. Le loup-garou porte une chemise blanche, légèrement ample, couverte de tache et boutonnée de façon peu soignée. Les manches viennent recouvrir les bras du jeune homme, ainsi que le début de sa main. Quant à son pantalon, il lui arrive un peu au-dessus des hanches avant de descendre le long des grandes jambes du jeune homme – oh ! J’oubliais : William est quelqu’un de très grand, il mesure 1m94- avant de finir en ourlet. Il n’est ni trop large, ni trop serré. En ce qui concerne ses chaussures, William se contente de vieilles choses en cuire dont on ne peut pas vraiment définir le style. Elle sont généralement de couleur noire. Onceuponatime « - Mère-grand, que tu as de grands yeux ! - Mais c’est pour mieux te voir, mon enfant. - Mère-grand, que tu as de grandes dents ! -Mais c’est pour mieux te dévorer, mon enfant ! »
La conteuse se jeta alors sur le petit être blond qui se trouvait blotti dans sa couverture, faisant mine de le mordre. William, d’abord apeuré par une telle surprise, poussa un hurlement avant d’éclater de rire, se rendant compte que es griffes du grand méchant loup n’étaient en fait que les petits doigts de sa mère qui venait lui chatouiller les côtes. center>
L’histoire du petit chaperon rouge était très célèbre dans la famille Smith. On la racontait depuis sa création aux jeunes garnements. On s’en servait à la fois pour bercer les enfants, mais aussi pour les mettre en garde. Il fallait qu’ils aient peur du loup. Ces bêtes, comme vous le diraient la plupart des habitants de Waldon Creek, étaient bien présentes à cette époque dans les bois qui entourait le village. Il n’y avait pas un jour sans qu’une battue soit organisée, pas un jour sans que les corps de ces canidés ne s’entassent sur la place, mais il n’y avait pas non plus un jour sans qu’une disparition vienne hantée les villageois. Comme le Gévaudant avait « la bête », Waldon Creek avait le « Big Bad Wolf ». C’était une créature impressionnante, capable de dévorer un troupeau de mouton en une nuit ! D’après les traces de patte qu’avait pu observer les paysans, elle était aussi gigantesque. Une vraie machine à tuer. Les hommes civilisés, ceux de qui venaient de la ville et qui avaient fait, d’après leurs dires, nombres d’études, disaient qu’il s’agissait simplement d’un ours. Mais les villageois, bien attachés à leurs monstres et leurs légendes, ne cessaient de clamer que cette bête n’était autre qu’un Loup-Garou, un être maudit capable de revêtir la peau d’un loup monstrueux durant la nuit, une créature démoniaque tout droit venue des baffons de l’enfer. Cette créature, on la chassait bien entendu avec des fusils, mais aussi avec les armes de Dieu. Rien de mieux pour purifier et anéantir un chien du malin !
Mais malgré cette horrible et effrayante ombre qui planait sur le village, la famille Smith continuait de prospérer. La vie ne s’arrêtait pas pour autant. Ainsi, Duncan Smith, le père de famille, continuait son travail en tant que bucheron, et Annie Smith, la mère, s’occupait de l’éducation des enfants du village. Bref, dans cette famille respectée de Waldon Creek, tout semblait se passer pour le mieux.
C’est durant l’année du quinzième anniversaire de William que tout bascula. A cette époque on avait, et ce depuis longtemps, oublié la bête. Plus personne ne pensait à ce sordide animal qui avait disparu aussi subitement qu’il était apparu. La fin d’après-midi se déroulait comme n’importe quelle autre. Les nuages couvraient le ciel et le vent soufflait dans les feuillages des arbres. Cela annonçait un orage. Madame Smith faisait son travail d’éducatrice, donnant son cours aux enfants. Quand soudain, un bruit de cloche raisonna dans tout le village. Elle sonnait le glas d’une mauvaise nouvelle. Les hommes se précipitèrent aussitôt à l’orée du bois, d’où venait le son de la cloche. Un homme, les yeux écarquillés, sortant presque de leurs orbites, haletait, continuant d’agiter nerveusement le petit morceau de fer. Il regardait vers le sol. Les villageois firent de même. Une petite chose se trouvait parterre, couverte d’un liquide rougeâtre, du sang. Son visage témoignait encore de l’horreur qu’il avait vécue. C’était un enfant. Mort. Fraichement dévoré. Alors, il y eu comme un choc dans l’assemblée masculine. Tout le monde se tu, même le vent sembla cesser son horrible vacarme, pourtant leur bouche était grande ouverte, comme prête à pousser des cris. Mais rien n’en sortie, pas même un son. Tous pensaient la même chose, comme une sortie de télépathie déclenchée par la terreur : la bête était revenue. Certains, alors, se mirent à courir en direction des bois, d’autres vers le village. On mit à l’abri femmes et enfants et on sortit les fusils, les haches, les faucilles et tout ce qui pouvait servir d’armes. Waldon Creek ressemblait alors à un village fantôme. Pas un son, pas un bruit, seulement le souffle du vent. Dans les maisons, chacun retenait son souffle. Tous avaient peur que le grand méchant loup vienne les dévorer, ou leur voler leurs enfants. William, lui, n’était pas allé avec les hommes chasser la créature dans les bois. Trouillard comme il était, il avait préféré rester chez lui, avec sa mère et son jeune frère, pour les protéger. Tenant fermement son fusil entre ses mains, il ne cessait d’aller de la fenêtre vers le centre de la pièce, ne cessant de jeter un coup d’œil vers l’extérieur. Rien…Il n’y avait rien. Le sourire aux lèvres, l’adolescent se retourna vers sa mère.
« - Peut-être qu’ils l’ont déjà eu ?
Un cri retenti alors dans la rue, faisant sursauter toute la petite famille. On appelait à l’aide. Une mine effrayée s’afficha alors sur le visage des Smith. Fallait-il aller aider cet inconnu ?...
« - …Ne bougez pas, j’y vais. Dit William, déterminé, avant de sortir. « - Non, William ! Hurla sa mère, tentant de le retenir, en vain.
Au milieu de la rue, un homme, baignant dans une petite flaque de sang, tentait tant bien que mal de se mouvoir. Le jeune Smith se précipita vers lui, lui portant secours.
« - Tout va bien ?!
L’homme ne répondit pas. William tenta alors de le relever. C’est avec horreur qu’il découvrit le visage de cet inconnu. Ses yeux, écarquillés, brillaient étrangement dans l’obscurité. Son nez, plus allongé que la normal, ressemblait presque à un museau. Sa bouche, entourée d’une auréole rouge, dévoilait quelques crocs bien aiguisés. Qu’il avait de grande dent…Ce fut mieux pour mordre William. Choqué, surpris et effrayé, le jeune homme perdit connaissance.
Quand il reprit connaissance, il se trouvait dans sa chambre, allongé dans son lit. Son bras, endolori, était couvert de bandage. A moitié éveillé, doucement, des souvenirs commencèrent à lui revenir, plus semblable à des rêves qu’à des bribes de mémoire. Il avait été mordu par cette bête…Cela voulait dire que… ?! La porte s’ouvrit subitement, le tirant de ses pensées. C’était sa mère.
« - Ne t’en fais pas William… Dit-elle en s’asseyant à côté de lui « Je vais m’occuper de toi…
Son regard semblait si triste… On eut dit qu’elle avait perdu un enfant. Ou du moins qu’elle allait en perdre un. Elle savait très bien qu’elle ne pourrait pas cacher éternellement à son mari ce qu’était devenu le jeune homme, ce qui c’était passé durant cette affreuse soirée. Bientôt, il faudrait emmener très loin de la maison familiale ce fils qu’elle ne reverrait certainement jamais.
« - Ce soir, nous allons partir… D’accord ?
Fatigué, William hocha doucement la tête. Le soir, tout était prêt. La mère de William, parait d’un sac remplis de vivre, avait réveillé son fils.
« - Allez, viens…
Tous deux, semblable à des ombres, traversèrent le village pour atteindre la forêt. Le sang du jeune homme se glaça alors d’effroi. Il resta immobile, bouche bais devant cette immensité feuillue et sauvage.
« - N’ai pas peur. Il n’y a plus rien. La nuit dernière, ils l’ont tué… Je connais un endroit où tu pourras te réfugier, William. Dépêche toit de me suivre, avant que les choses empirent.
Que les choses empirent ? William ne comprit pas ce qu’elle voulut dire par cela, mais suivit sa mère qui l’emmena au cœur de la forêt. Là, elle lui fit découvrir une petite bicoque. C’est là qu’il devrait vivre. Fortement opposé à cette idée, le lycanthrope du finalement se rendre et se faire à cette idée.
« - Ne t’en fais pas, je reviendrais te voir… Dit la femme, le rassurant.
Elle partit alors. Et ne revint jamais. William apprit à vivre dans ce genre d’environnement et à appréhender la bête qu’il était. Cela fait à présent 12 ans qu’il vit dans cet endroit et qu’il hante la forêt de Waldon Creek. Ce n’est pas un mauvais bougre de jour, mais la nuit, c’est une tout autre personne : une bête assoiffée de sang, le nouveau « Big Bad Wolf » du village.
« Messieurs dames, bienvenus à Waldon Creek, village accueillant. Prenez néanmoins garde aux rôdeurs, aux appels à l’aide tard dans la nuit, et bien entendu n’allez jamais vous balader dans ses bois. On dit que le grand méchant les hante… »Behindthemask Pseudo: Will/ Willou, peu importe :3 Âge: 16 ans Comment avez-vous découvert le forum ? Ben…Je suis la Fondo X] Un commentaire ? Merci Lyra pour le design ** ! Puis j’espère que le forum vous plaira ! Code du réglement: Validé ! |
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